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Guide APOPECO – 2012
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La Valeur Ajoutée (VA) se définit par
ce que le client est prêt à payer.
Elle représente toute activité qui transforme la matière, les prestations
ou les informations afin qu’elle réponde directement aux
besoins et aux attentes des clients.
A titre d’exemple, dans un processus agro-alimentaire,
les opérations de cuisson, de hachage, de mixage ou de
conditionnement sont à valeur ajoutée. Ces opérations
sont la plupart du temps décrites sous forme de
logigramme dans les fiches de processus.
L’enjeu pour l’entreprise consiste à identifier précisément la
réelle valeur ajoutée pour le client au-delà du cahier des charges et
des spécifications techniques du produit.
La Non-Valeur Ajoutée (NVA) se définit par
ce que le client n’est pas prêt à payer.
Elle représente toute activité qui n’augmente pas la valeur du produit ou
du service et qui impacte les coûts demande du temps, des ressources ou
de l’espace. Par exemple, les opérations de transferts, de réparation
des équipements, de saisie de données ou de contrôle non imposées
par la réglementation sont à non-valeur ajoutée.
Toutefois, il faut distinguer 2 catégories d’activités à non-valeur
ajoutée :
Celles qui sont nécessaires
suite à une analyse de risque (un
contrôle), ou qui représentent une valeur ajoutée pour une autre
partie prenante que le client ou parce qu’il n’y a pas d’alternative
pour s’en passer (exemple : contraintes d’infrastructures ; on parlera
dans ce cas de NVA subie).
Il s’agira alors de réduire leur impact économique (temps, surface,
valeur immobilisée, etc.)
Celles qui ne sont pas nécessaires
car totalement inutiles pour toutes
les parties prenantes et qui sont sans contrainte, comme par exemple
rechercher ou recopier des données, retoucher des produits ou réaliser
des contrôles redondants. Dans ce cas, ces activités sont à éliminer.
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Quelles sont les notions
de valeur ajoutée
et de non-valeur ajoutée ?